Chaque jour le traitement réservé aux primaires américaines n'a cessé de m'étonner. La presse française est obamaphile. C'est un fait. Le Sénateur de l'Illinois a mené campagne, a imposé son rythme, ses thématiques. Bref, il a gagné. Et comme hier avec l'emballement autour de Ségolène Royal, nous sortons de cette longue période consacrée à la course à l'investiture en ne sachant presque rien du programme économique et social des deux candidats démocrates américains.
Qui faut-il mettre en accusation ? Les candidats qui utilisent au mieux les dernière techniques de propagande pardon de "marketing politique" ? Ou une tendance générale de la presse "sérieuse" à commenter la communication politique, les stratégies des "spin doctors" plutôt que de disséquer les politiques des candidats ?