Le travail, une revalorisation indispensable
Journée d’étude co-organisée par le secteur formation du PCF et
Espaces-Marx
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9h00-10h30 La place occupée par le travail dans la viePourquoi les Français sont-ils les plus nombreux parmi les européens
à penser que le travail occupe une place très importante dans leur vie
(70 %)? quelles sont leurs attentes à son égard ? et pourquoi sont-ils
presque aussi nombreux à souhaiter que le travail prenne moins de
place ?
Dominique Meda, philosophe, directrice de recherche au C.E.E
11h00-12h30 De l’usine du 19ème siècle au site de production d’une
multinationale
L’impact de la mondialisation (précarisation, tertiarisation et
féminisation des emplois), de la financiarisation de l’économie, et de
la révolution informationnelle (part croissante des activités de
recherche et d’innovation mais aussi de management des ressources
humaines et de contrôle des objectifs), sur les collectifs de travail
et sur la prise de conscience du travail salarié en tant que rapport
social.
Jean François Bolzinger, ingénieur, secrétaire général de l’UGICT-CGT
14h00-15h30 La crise du travail
Ce qui a changé au cours des 30 dernières années avec la prépondérance
des activités de service et qui autorise à parler de Crise du travail.
Comment l’activité concrète du travail donne lieu à un conflit
permanent entre des normes qui engagent des valeurs ; conflit qui
fragilise des salariés qui ont perdu les repères et les droits
collectifs qui les protégeaient.
Yves Schwartz, ergologue, professeur à l’université de Provence
16h00-17h30 Les nouvelles méthodes de management
Les nouvelles méthodes de management, en visant à la fois le
développement personnel de chaque individu et l'adaptation de leurs
comportements, cherchent à mobiliser les salariés pour la réalisation
des objectifs fixés par l'entreprise, tout en éludant la question du
pouvoir, la relation de subordination attachée au statut de salarié
Valérie Brunel, psychosociologue, intervenante en organisation
18h00-19h30 Travailler c’est contribuer à faire exister une société
Et si l’intolérance des salariés du privé aux « privilèges » des
salariés de la fonction publique correspondait surtout à la
provocation insupportable que représente, pour eux , cette
aristocratie morale, orientée vers la satisfaction des besoins de la
société toute entière et non vers le seul profit de leur entreprise et
pour qui le travail a donc un sens.
Danièle Linhart, sociologue, directrice de recherche au CNRS