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27/08/2009

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Une participation à distance, faute de pouvoir être présent à l'université : élections primaires, démocratie, transformation sociale

Les "vieilles" idées des penseurs et acteurs de la liberté (communistes du XIX° et début du XX° siècles particulièrement et Marx) avaient vu juste avec les conseils issus de la base, éléments d'une cohérence locale et globale en osmose, reposant sur la libération des activités humaines, les activités productrices au sens premier d'abord. La république des conseils, il faut y repenser il me semble et en débattre. Y repenser différemment des tentatives avortées ou détournées dramatiquement et non en rupture avec nos formes historiques actuelles mais en transformation-dépassement.
Bien sûr aucune organisation de la démocratie ne peut prétendre à la perfection, pas plus que toute autre chose, mais prétend à la perpétuation du processus humain, de sa vie et de sa meilleure santé possible à chaque moment du processus humain.

Aussi les primaires comme les alliances électorales sans contenu sensées répondre à un rassemblement d'opposition contre un pouvoir politico-patronal qui se radicalise, sont un danger de plus pour les salariés et la population. Refuser les alliances aussi est un danger car cela isole dans la nécessaire opposition à ce pouvoir. La bataille est donc celle du contenu des alliances, non seulement dans les textes mais avant tout dans l'expression des luttes particulièrement celle des salariés qui s'étend de nouveau face à la crise malgré leur affaiblissement consécutif à la transformation mondiale et nationale de l'appareil productif particulièrement rapide depuis près d'une une quarantaine d'années.

Mais au-delà des questions "institutionnelles", c'est la question de la "démocratie de la production", le "que et comment produire" rendu aux producteurs, c'est à dire à l'activité humaine dans sa diversité et sa multiplicité, qui est l'élément premier d'une véritable démocratie.

Pour moi il est clair que la mesure quantitative de la valeur d'échange est devenue de moins en moins "opérationnelle". Je ne peux m'étendre sur cette question car elle demande beaucoup d'explication et d'échange.

L'emprunt imposé aujourd'hui par le pouvoir dans les "solutions nationales" n'est qu'une nouvelle perfusion au-delà du garrot qui ralentit la circulation et menace de l'arrêter, et non un remède au rétablissement de la circulation, et donc c'est reculer pour mieux sauter dans la crise.

Sortir de la crise, c'est permettre l'échange qui est la base de la production des biens nécessaires à la vie humaine, la base de la vie humaine tout court. La mesure quantitative de la valeur d'échange basée sur la marchandise, marchandise monnaie (capital), marchandise travail (capital), marchandise consommation (capital) freine et tarit l'échange.

Pierre Assante, jeudi 27 août 2009

http://travail-democratie.net/jml/attachments/084_LA%20METAMORPHOSE%20DU%20TRAVAIL%2051.pdf


La première partie du texte a sauté, pardonnez moi de ce renvoie.
Ne pouvant participer à l’université, je fais cette intervention à distance.

La démocratie (de la bourgeoisie) étant comme chacun sait ou ne sait pas, l'expression de la domination de cette classe, mais étant aussi (négation de la négation hégélienne) l'expression de la réalité historique sur laquelle agir, je participe aux batailles électorales et je continuerai.
La question du pouvoir ne règle pas la question d'une nouvelle organisation de la société répondant à ses besoins nouveaux, particulièrement face à la crise. Mais elle peut ouvrir les libertés politiques nécessaire à cette construction.
Il devient de plus en plus évident que la forme de démocratie représentative, grande avancée humaine de la période républicaine, est de plus en plus réactionnaire, en particulier en se présidencialisant, mais pas seulement.

Les "vieilles" idées des penseurs et acteurs de la liberté (communistes du XIX° et début du XX° siècles particulièrement et Marx) avaient vu juste avec les conseils issus de la base, éléments d'une cohérence locale et globale en osmose, reposant sur la libération des activités humaines, les activités productrices au sens premier d'abord. La république des conseils, il faut y repenser il me semble et en débattre. Y repenser différemment des tentatives avortées ou détournées dramatiquement et non en rupture avec nos formes historiques actuelles mais en transformation-dépassement.
Bien sûr aucune organisation de la démocratie ne peut prétendre à la perfection, pas plus que toute autre chose, mais prétend à la perpétuation du processus humain, de sa vie et de sa meilleure santé possible à chaque moment du processus humain.
Aussi les primaires comme les alliances électorales sans contenu sensées répondre à un rassemblement d'opposition contre un pouvoir politico-patronal qui se radicalise, sont un danger de plus pour les salariés et la population. Refuser les alliances aussi est un danger car cela isole dans la nécessaire opposition à ce pouvoir. La bataille est donc celle du contenu des alliances, non seulement dans les textes mais avant tout dans l'expression des luttes particulièrement celle des salariés qui s'étend de nouveau face à la crise malgré leur affaiblissement consécutif à la transformation mondiale et nationale de l'appareil productif particulièrement rapide depuis près d'une une quarantaine d'années.
Mais au-delà des questions "institutionnelles", c'est la question de la "démocratie de la production", le "que et comment produire" rendu aux producteurs, c'est à dire à l'activité humaine dans sa diversité et sa multiplicité, qui est l'élément premier d'une véritable démocratie.
Pour moi il est clair que la mesure quantitative de la valeur d'échange est devenue de moins en moins "opérationnelle". Je ne peux m'étendre sur cette question car elle demande beaucoup d'explication et d'échange.
L'emprunt imposé aujourd'hui par le pouvoir dans les "solutions nationales" n'est qu'une nouvelle perfusion au-delà du garrot qui ralentit la circulation et menace de l'arrêter, et non un remède au rétablissement de la circulation, et donc c'est reculer pour mieux sauter dans la crise.
Sortir de la crise, c'est permettre l'échange qui est la base de la production des biens nécessaires à la vie humaine, la base de la vie humaine tout court. La mesure quantitative de la valeur d'échange basée sur la marchandise, marchandise monnaie (capital), marchandise travail (capital), marchandise consommation (capital) freine et tarit l'échange.

Pierre Assante, jeudi 27 août 2009

http://travail-democratie.net/jml/attachments/084_LA%20METAMORPHOSE%20DU%20TRAVAIL%2051.pdf

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