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PARIS, 6 avr 2009 (AFP) - Le NPA a dénoncé lundi la "politique criminelle de l'immigration" après la mort dimanche d'un Afghan au cours d'une bagarre au square Villemin à Paris (Xe), le PCF estimant qu'il était "urgent d'agir".
"Depuis la fermeture du centre d'hébergement de Sangatte en 2002, il y a un nombre toujours plus important d'exilés dans le Xe qui vivent dans des conditions de vie très dure", a estimé Patrice Bessac, porte-parole du PCF et secrétaire du PCF-Paris, dans un communiqué.
Pour le PCF, qui "rappelle son exigence de conditions dignes d'accueil pour ces personnes", "il est urgent d'agir". "Insuffisance des hébergements, menaces de reconduite à la frontière, pressions policières, misère, tout cela favorise la violence".
Dans un autre communiqué, Omar Slaouti, tête de liste NPA en Ile-de-France aux européennes, juge que "l'hypocrisie est totale", la victime afghane étant "décédée le week-end même où se tenait à Strasbourg le sommet de l'Otan qui a renforcé l'implication européenne et française dans la guerre en Afghanistan".
M. Slaouti dénonce également la "politique criminelle de l'immigration, formalisée en Europe par les accords de Schengen" qui "transforment l'Europe en forteresse", en "Europe assassine".
NPA et PCF ont par ailleurs apporté leur soutien à une manifestation organisée lundi en fin d'après-midi au square Villemin à Paris.
jud/bbm/df
AFP
En cliquant ICI vous trouverez le PDF du rapport que j'ai présenté au Conseil national réuni le 28 février sur l'installation de la commission "Transformatons du Pcf".
N'hésitez pas à me faire part de vos remarques par mail à pbessac@pcf.fr
Bonne lecture,
PB
Au menu de ce débat sur Europe 1 : l'amendement Marigny, les déclarations de Laurence Parisot sur le travail du dimanche ainsi que l'affaire Devedjan.
Vous pouvez la réécouter ci-dessous :
La base commune de discussion adoptée par le Conseil national a été rédigée durant l’été. Force est de constater que les semaines écoulées, les réalités nouvelles issues de la crise du capitalisme nous obligent à nous reposer la question des choix politiques que nous aurons à faire au moment du prochain Congrès. De ce point de vue, j’aimerai soulever quatre idées pour le travail à venir.
Premièrement, la caractérisation de la période. Quel est l’élément déterminant de la situation ? A mes yeux, l’un des éléments déterminants est que le krach boursier a provoqué un krach idéologique mondial. Une page se tourne. Nous entrons dans une nouvelle phase historique. La période de domination absolu du libéralisme s’achève. A présent, ce sont les doutes, le trouble qui dominent. Une page est tournée car désormais notre job n’est plus d’ouvrir des brèches, de contester une hégémonie idéologique. Notre job est désormais d’écrire le temps des solutions.
J’y reviendrai, je crois au fond, que l’un des problèmes principaux de l’unité est aujourd’hui l’unité sur des solutions. Et cela a des conséquences importantes sur le rôle que doit jouer le PCF dans les mois et les années à venir.
Deuxième idée. Si le temps qui est devant nous est celui de l’unité sur des solutions alors la place du débat d’idée dans notre stratégie doit être revue. Au fond, la question du rassemblement, de l’unité tient d’abord à la capacité du mouvement critique à identifier dans l’avenir son action sociale ou électorale à des idées fondamentales. Cette unité, qu’elle soit populaire ou d’acteurs sociaux et politiques ne peut se décréter. Cette unité est nécessairement le fruit d’un débat politique et social. Ainsi la question n’est pas seulement de renouveler un cycle de rencontres citoyennes mais de e provoquer une confrontation de haut niveau avec tout ce que ce pays compte de forces engagées, syndicales, intellectuelles, sociales et politiques.
Troisième idée. La question européenne et mondiale. Personne ne peut croire ici qu’il soit possible du jour au lendemain de jeter les bases d’un programme commun aux forces communistes et critiques à l’échelle européenne et mondiale. Et pourtant, il le faut. L’une des données du monde actuel est l’émergence d’une communauté de destin, de peuples de plus en plus conscients d’avoir ensemble un même destin. Monnaie mondiale commune contre le dollar, transformation des institutions internationales et notamment du FMI, les prémisses d’un tel programme commun mondial existent. Alors, je crois qu’il faut en prendre l’initiative politique : donner le signal, fixer un objectif nouveau, créer les conditions d’une nouvelle étape pour les forces mondiales qui veulent sérieusement penser au-delà du capitalisme. Au fond donner le signal d’une offensive européenne et mondiale face à un libéralisme qui est à l’ordre du jour. Agir pour dés maintenant donner corps à un nouvel internationalisme.
Quatrième idée sur le rôle du Parti communiste. Il faut adapter nos objectifs, notre fonctionnement, nos buts aux enjeux de la période. Je suis pour changer, oui, en hiérarchisant nos besoins présents.
Deux pistes, évidemment non exhaustive. Un, mettre à plat radicalement les conditions dans lesquelles notre structure nationale pourrait devenir un lieu d’action, de lutte et de production d’idée de haut niveau. Si nous pensons réellement que les idées peuvent changer le monde, alors il faut s’en occuper. Et pour cela en finir avec les gueguerres et un fonctionnement national étriqué qui dans les faits ne remplit pas cette fonction. Deux. La formation, l’éducation populaire peuvent être soit une tarte à la crème de Congrès soit un outil politique nouveau. Sur ce plan, il ne s’agit pas de faire mieux mais de faire différemment. Y accorder l’attention requise, c’est penser qu’il y a là l’une des clés fondamentales de l’avenir et en tirer les conséquences.
Au menu de ce débat animé par Jean-Marc Morandini avec le journaliste Eric Brunet, marqué à droite et bien libéral, l'arrivée du Pape en France et les déclarations de Nicolas Sarkozy ainsi que la Fête de l'Humanité et la question du communisme.
Cher lecteur-trices, si vous avez des idées sur la meilleure manière de répondre aux attaques d'Eric Brunet ou d'autres sur le thème de l'histoire, des 100 millions de morts et de Pol Pot... je suis preneur. Je sens bien que mes réponses ne sont pas au point : donc n'hésitez à partager vos idées.
Bonne fête de l'Huma
Réécouter l'émission :
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